Pour l’amour de la Deudeuche !
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Pour l’amour de la Deudeuche !

On parlera bien évidemment de la Citroën 2CV, la Deudeuche pour les intimes. Voiture iconique des années yéyé, véritable porte-parole de la génération flower power, avec la coccinelle, bien évidemment, la 2CV a connu une très longue carrière. Et lorsqu’une voiture est aussi symbolique que la 2CV, on la décline à toutes les sauces. D’ailleurs, dernièrement c’est un modèle insolite qui replace la 2Cv au centre de l’échiquier du monde de l’automobile. Insolite parce que c’est une 21CV entièrement faits en bois. Ce qui en a fait, la 2CV la plus chère de l’histoire.

Un prix historique

C’est l’œuvre de Michel Robillard, menuisier de son état. Et cette création, c’est le fruit de mois de travail. La base ? En grande partie d’arbres fruitiers. Donc si vous avez la chance de grimper à son bord, ne soyez en aucun cas surpris par la surprenante odeur d’un pommier ou encore d’un poirier, la voiture possède un écrin et un parfum particuliers qui la rendent atypique.

Pour une 2CV, fruitée à l’extrême, il aurait donc fallu débourser pas moins de 210.000 euros !! C’est tout simplement le prix d’une Porsche 911 ou encore d’une Aston Martin Vantage. Mais quand on aime, on ne compte pas. Et c’est le leitmotiv qui a surement motivé l’heureux propriétaire de cette œuvre d’art unique au monde.

Œuvre d’art, oui, mais voiture tout d’abord

Cette 2Cv a tout d’un œuvre intemporel, mais il s’agit avant tout d’une voiture, une vraie voiture totalement fonctionnelle. Exposée au Musée des Arts Forains à Paris, la voiture peut prendre la route et repartir comme si de rien n’était. Son bloc moteur de 2CV affiche fièrement 6000km au compteur, pour une voiture immatriculée dans les années 50 (1957 pour être plus précis).

Pour ce qui est de prendre la route au quotidien, c’est une tout autre histoire. La « bête » ne possédant pas de carte grise,  il est important de souligner qu’elle n’est pas éligible pour prendre les voies publiques. Étant une 2CV, sous le capot vous allez retrouver un bloc de 1966, précisons-le, qui vient de sa petite sœur, la Dyane 6. C’était un « swap » nécessaire étant donné que le constructeur devait pallier le poids du bois.

Un prix record

Pour une 2CV en tout cas ! Il faut savoir que la dernière 2CV mise aux enchères faisait état d’un prix de vente de 172.000 euros. Et Michel Robillard ne compte pas s’arrêter là puisque lui-même prépare déjà une autre voiture, toujours en bois. Et cette fois-ci, il  s’attaque à un autre mythe de l’industrie automobile française, la Citroën DS21. Mais pour la découvrir, il faudra se montrer patient. Cette voiture ne pointera le bout de ses roues qu’à l’horizon 2025.

Mais en attendant, rien ne vous empêche d’investir dans une voiture de collection. Dans une 2CV. Car pour un modèle en bon état, comptez donc 10000 euros et vous pouvez écrire votre propre histoire avec une 2CV qui non seulement est collecteur, mais qui sera également dans un état irréprochable.

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